Le rituel des “bonhommes allumettes” est un acte symbolique imaginé par Jacques Martel pour vous aider à couper un lien d’attachement qui ne vous convient plus, ou à sortir d’une situation bloquante.
Cet acte symbolique agit au niveau de l’inconscient et par interdépendance sur les systèmes mental, émotionnel et énergétique. En effet, le cerveau ne fait aucune distinction entre ce qui est réel et ce qui est virtuel. Vous en faites d’ailleurs l’expérience à chaque fois que vous plongez dans l’histoire d’un film ou d’un bon bouquin, et que vous vivez des sensations et des émotions bien réelles. C’est sur ce principe que s’appuient les techniques comme l’hypnose, la sophrologie, les visualisations créatives, etc. Et c’est dans cette absence de distinction entre le réel et l’imaginaire que réside l’efficacité d’un acte symbolique. Lorsque vous impliquez vos ressentis dans l’exercice, votre cerveau comprend que votre vécu est réel et il le met en mémoire.
Vous aurez besoin de
- Une feuille de papier vierge
- Une paire de ciseaux
- 7 feutres aux couleurs des chakras : rouge, orange, jaune, vert, bleu clair, bleu foncé, violet
- 1 feutre noir ou marron
Avec qui / quoi utiliser les bonhommes allumettes
· Vous et une autre personne – Vivante ou décédée
· Vous et vous – Vous dans deux états émotionnels différents, vous à deux âges différents, vous habité·e de certaines croyances etc.
· Vous et une situation, un lieu, un travail, etc.
Préparation mentale et énergétique
Prenez rendez-vous avec vous-même, et prenez soin d’aménager un espace et un temps de tranquillité, ou vous ne serez pas dérangé·e. Éloignez toutes sortes de distractions (téléphone, télévision, radio, etc.). Lorsque vous êtes prêt·e, prenez un temps pour descendre en vous, ressentir votre corps et faire quelques respirations profondes pendant une à deux minutes, de manière à être présent·e, ici et maintenant.
Mode opératoire
- Prenez la feuille de papier dans le sens de la largeur (format paysage).
Sur la moitié gauche de la feuille, dessinez-vous sous la forme d’un “bonhomme allumette” (genre dessin d’enfant de 3 ans) : la tête, les yeux, le nez, la bouche, le corps, les bras, les jambes.
Puis écrivez votre prénom et votre nom de famille sous le dessin. - Sur la moitié droite de la feuille, dessinez un autre bonhomme ou un rectangle (pour représenter une chose ou une situation) et écrivez en-dessous le prénom et nom de famille de la personne avec qui vous souhaitez couper les liens toxiques, ou bien une phrase résumant la situation problématique.
- Tracer autour de chaque individu un soleil. Ces enveloppes de lumière représentent votre bienveillance. C’est à dire que vous souhaitez le meilleur à vous-même et à la personne ou à la situation que vous avez représentée.
- Ensuite, dessinez une grande enveloppe de lumière qui entoure l’ensemble, pour symboliser que vous souhaitez le meilleur pour tout le monde.
- Reliez ensuite vos bonhommes avec chacun de leur chakra. Vous pouvez le faire avec une seule couleur ou en utilisant la couleur spécifique de chaque chakra. Ça ne changera rien au résultat.
Accordez-vous le temps nécessaire pour laisser émerger en vous les sensations, les émotions liées à chacun des liens que vous tracez. - Quand vous vous sentez prêt·e, à l’aide de la paire de ciseaux, découpez la feuille en deux, un lien après l’autre, en séparant les deux bonhommes et en prononçant à haute voix ou mentalement : « les liens toxiques sont rompus ». Veillez à bien rester présent·e au moment de couper vos liens.
Faites les choses en conscience
Tout comme devant un bon film, plongez dans l’expérience pour la vivre de tout votre être. C’est le degré de votre implication corps · cœur · esprit qui détermine la puissance et l’efficacité de l’exercice.
Lorsque vous dessinez le bonhomme allumette qui vous représente, ressentez-le comme étant vous. Laissez émerger en vous les sensations, les émotions liées à la situation qui vous pose problème. Si vous dessinez un bonhomme allumette qui vous représente quand vous manquez de confiance en vous, vivez-le. Lorsque vous tracez les cercles de bienveillance, essayez de ressentir cette bienveillance émaner de vous , etc.
Terminez le processus
Si vous le souhaitez, vous pouvez terminer en adressant votre gratitude à l’Univers.
Ensuite, à vous de décider de ce que vous allez faire de vos bonhommes – les enterrer, les brûler, les jeter à la poubelle – selon ce qui a du sens pour vous.
J’ai une préférence personnelle pour le pouvoir de transmutation du feu. Et si je sens que c’est nécessaire à mon processus, après avoir brûlé mes papiers, je récolte les cendres et je les confie au vent, à la terre ou à l’eau. Encore une fois, faites ce qui a du sens pour vous.
Pour certaines situations, il est possible que vous éprouviez le besoin de répéter l’exercice plusieurs fois. Si tel est le cas, je vous suggère de laisser s’écouler quelques jours entre les exercices. C’est aussi important de lâcher-prise sur le travail que vous venez déjà de réaliser, et de faire confiance au processus.
Engagez-vous à ne plus alimenter la situation en pensées, en parole ou en action. Si vous vous surprenez à encore rester accroché·e à cette situation, replongez-vous quelques instants dans le moment où vous découpez votre papier, tout en vous libérant de ces pensées. Faites-vous confiance et laissez l’intention que vous avez posée agir en vous.
En vidéo
Pour (re)découvrir l’exercice des bonhommes allumettes présenté en détail par son auteur Jacques Martel, je vous invite à visionner la méthode complète en vidéo.
Créez des variantes
Si vous sentez que le principe de fond de cet exercice est ce dont vous avez besoin, mais que la méthode ne convient pas tout à fait à votre situation, n’hésitez pas à aménager les étapes pour créer le rituel sur mesure qui convient à votre besoin.
Par exemple, au lieu de les dessiner avec des feutres, vous pouvez représenter les enveloppes de lumière et les liens avec des fils de couleur que vous collerez sur le dessin. Au lieu de découper les liens avec une paire de ciseaux, vous pouvez le faire avec un couteau, mais aussi vous pouvez les déchirer, ou encore les brûler, comme pour les cautériser. Tout est possible à partir du moment où vos choix sont faits en conscience, et alignés avec ce qui a du sens pour vous.